7 juin 1788
« Journée des Tuiles » à Grenoble. Les Grenoblois lancent des tuiles sur les soldats après l'exil du Parlement du Dauphiné.
14 juin 1788
Les notables grenoblois se réunissent à l'Hôtel de Lesdiguières pour convoquer les états généraux du Dauphiné.
21 juillet 1788
Réunion des états généraux du Dauphiné à Vizille.
8 août 1788
Décision de convoquer les États généraux prise par Loménie de Brienne pour le 1er mai 1789. Les modalités de cette convocation doivent être discutées.
25 août 1788
Brienne démissionne. Il est remplacé par Jean-Girard Lacuée.
25 août 1788
Jacques Necker, préparant les États généraux, accepte un règlement doublant la représentation du tiers état, qui compte par conséquent autant de députés que les deux autres réunis (noblesse et clergé), cependant le vote reste par Ordre.
25 août 1788
Marseille réclame l’augmentation du nombre des élus du tiers état et le vote par tête aux États généraux.
Un pays ou deux systèmes ?
Crise et nationalisme
Louis XVI aujourd’hui
Les chrétiennes de France considèrent que Paris est la capitale de la France
Les forces de la révolte
Quand le langage travaille
Dans et pour la langue
Entretien avec Napoléon
L’usure de la langue
La mauvaise langue de La Fayette
Maîtriser l’indicible
À voix haute
La poésie ludique
Serment du jeu de paume
Le serment du Jeu de Paume est un engagement solennel d’union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles, par 300 députés du tiers état, auxquels s'associent certains députés du clergé et de la noblesse lors des états généraux de 1789.
Réunis dans la salle du Jeu de paume, située no 1 rue du Jeu de paume, au cœur du quartier Saint-Louis, à Versailles (Yvelines) et autrefois dédiée au jeu de paume, ils firent le serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution. Cet engagement, dénué d'existence juridique dans le cadre de l'Ancien Régime prévalant encore, a un fort impact symbolique et politique, qui en fait un moment décisif de la Révolution française. Il témoigne aussi d'un transfert de souveraineté et de sacralité, du roi à la Nation.
Préfigurant la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs, il amènera la réunion des trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) en une « Assemblée nationale constituante », dont sera issue l'abolition des privilèges (4 août 1789), la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789), et les grands principes de la Constitution (fin 1791).
Juger ce qui est dit